En savoir plus – Une brève histoire de la lumière – Actualités

Spectro-polarimétrie au Pic, aujourd’hui et demain

Les étoiles se comportent comme des aimants, qui influent sur la formation des spectres : certaines raies d’absorption se dédoublent, et c’est grâce à ce dédoublement qu’on peut mesurer l’intensité de ce champ magnétique. Mais si ce dédoublement est trop faible, on doit recourir à un polariseur qui va permettre d’observer séparément les deux composantes, un peu comme les lunettes utilisées pour voir un film en 3D, qui sépare 2 images légèrement décalées d’un film pour chaque œil.

Le champ magnétique peut avoir une grande influence sur la formation et l’évolution des étoiles :

  • il inhibe la naissance des étoiles,
  • il engendre un vent stellaire qui va influer sur son évolution
  • il influe sur les conditions régnant dans son environnement proche.

Par exemple, l’activité ainsi générée doit être prise en compte pour déterminer l’habitabilité des planètes en orbite autour de ces étoiles : une activité trop intense pourrait entraîner la disparition des océans, même si la planète est à la « bonne » température, et casser les molécules indispensables à l’apparition de la vie.

Parmi les découvertes récentes, on peut signaler la découverte du premier jumeau magnétique du Soleil, dans la constellation du Cygne : une étoile dont le cycle long (plus de 7 ans) évolue de façon comparable à celui de notre étoile.

Cette étude a nécessité un suivi de plus de 15 ans au TBL !

Vers plus de précision !

A partir de 2020, le TBL est équipé du spectropolarimètre Néo-Narval (dans le visible) et SPIP (Spectro-Polarimètre Infrarouge au Pic) qui permettent d’étudier le magnétisme des étoiles de tout type : étoiles chaudes ou froides, jeunes ou en fin de vie…

En outre, ce nouvel instrument Néo-Narval est thermiquement très stable (contrôlé au centième de degré près !) ce qui lui permet de détecter, par la technique des vitesses radiales, des exoplanètes orbitant autour d’étoiles.

Carte magnétique de l’étoile jeune SU Aurigae, obtenue par imagerie Zeeman-Doppler à partir de données
 ESPaDOnS et NARVAL.

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